Prends conscience de ta vie, elle est le patrimoine de la génération suivante. (Sonia Lahsaini)
Le temps coule, chaque jour se lève, comme un miracle qu'on espère tous les matins.
Certains jours qu'on ne voudrait pas vivre. Certains jours plus ensoleillés. Certains plus remplis.
Chaque jour est comme la page d'un livre. C'est le témoignage que nous laissons, à nos enfants, à nos petits-enfants... Notre vie est ce que nous laissons sur terre.
Qu'allons-nous laisser ?
De quelle prise de conscience avons-nous besoin afin de laisser quelque chose, afin de permettre à la génération suivante de vivre leur vie, une vie sur notre Terre mère.
Tous nos actes sont l'héritage que nous leur laissons
Choisissons, en conscience, de laisser la prochaine génération avoir une vie.
Les plastiques.
"Je suis issu du pétrole, noir, poisseux et extrêmement toxique. Je me suis déguisé en objets multicolores, résistants et sympathiques. Je suis dans votre cuisine, vos voitures, vos avions : je suis partout. J'ai envahi votre planète, jusqu'au plus profond des océans et sommet des montagnes. Je suis devenu indispensable".
Et les masques.
Après les marées noires, arrivent les marées bleues.
Et c’est dramatique.
Dorénavant, des millions de masques sont jetés partout dans le monde et s’ajoutent à la pollution au plastique des nappes phréatiques, des rivières, des mers. De notre Terre.
Notre mode de vie détermine notre planète !
Evoquer le corps malade qui attend son heure, le corps vieillissant et moins beau, la mort qui rôde... la société ne le veut plus.
Aujourd’hui, les personnes âgées ont disparu de la vie réelle.
Fini, le temps de la grand-mère qui restait jusqu’à la fin en famille, assise près du feu, sur son siège à bascule. Maintenant dès qu’ils « déraillent un peu », on range les « vieux » entre eux, dans des boîtes « toutes faites pour », des maisons de retraite, des EHPAD, des endroits à acronymes qui font propre.
En France aujourd’hui, on meurt à l’hôpital, seul dans une chambre standard, sur un lit en plastique qui fait du bruit dès qu’on se retourne, sans personne pour nous tenir la main. Sans même les dessins des petits-enfants sur les murs.
Il faut vieillir et mourir discrètement, sans trop que ça se voit, c’est mieux pour tout le monde.
Cette volonté de nier la mort assèche les vivants. Car il n'y a pas d'aube qui se lève s’il n’y a pas eu de crépuscule.